Fête de la Transition 2014 à St Sauveur de Peyre Samedi 12 Avril

Samedi 12 Avril se tiendra la fête de la transition organisée par l’association Loz’Herbes à la salle des fêtes de St Sauveur de Peyre. Les festivités auront lieu de 10h à 18h autour de nombreux stands et animations. Seront proposés des espaces et ateliers d’échanges de savoirs et de techniques dans tous les domaines en rapport avec la transition écologique. Un espace troc permettra de déposer des objets, vêtements, plantes, graines (etc.) en bon état, et de prendre gratuitement ce qui t’intéresse. Des musiciens viendront animer la fin de journée dans une ambiance festive.

 
Affiche fête de la transition 12 Avril

 

Nous profiterons également de cette journée pour monter un groupement d’achat bio.

Buvette et restauration à prix libres (produits paysans et locaux), sans alcool mais plein de bonne humeur !

 

Parles-en autour de toi … et viens accompagné(e)  😉

 

Liste des stands (au 5/04) :

Herboristes

Forgeron

Troc de tout

Lombricompostage

Jardins de Cocagne

Loz’Herbe

Écoconstruction

Groupement d’achat bio

Maraichage bio

Boulanger bio (Laurent Savajols)

Musique (Stéphane et Dédé)

Pièce de théatre (après 18h)

Une bouteille à la mer

Nous sommes plusieurs à avoir manifesté un intérêt pour prolonger la dynamique engagée en 2013 autour de Lozère en Transition – même modestement – en Lozère. Nous proposons à toutes celles et à tous ceux qui le souhaitent de se retrouver en Janvier pour (re)faire connaissance et échanger sur la transition, les enjeux et initiatives liées en Lozère. Toujours dans l’idée d’une initiative informelle, indépendante et conviviale.

voiture pot de fleur

Pour trouver une date qui puisse correspondre au maximum de monde nous te proposons de remplir le sondage framadate suivant : http://framadate.org/studs.php?sondage=gqm3sydfwktles26

Au plaisir de se retrouver en Janvier !

Soirée de lancement Florac – 3 Mai 2013

Compte rendu  des échanges suite à la projection de

Transition 2.0 à Florac

Beaucoup d’enseignements à tirer de ces premiers échanges !!!

Document-21mai

 Réactions à chaud en groupe de 4
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Groupe 1 :

Capacité à briser l’impuissance.

Exemple de la personne qui fait du porte à porte dans le film : derrière chaque porte, il y a une personne, un voisin. Créé du lien, bouleverse le quartier.

« Initiatives locales » résonne avec « se prendre en main ».

Importance de l’éducation dans la petite enfance pour créer du changement, notamment le fait « d’apprendre à donner à l’autre » qui est peu cultivé dans la culture française.

Groupe 2 :

Exemple marquant du potager public. En référence à la question : comment adapter des initiatives au contexte de Florac ? Florac se prête bien au potager libre d’accès avec ses rues piétonnes.

Le collectif permet de transmettre et de partager ses informations (Et toi comment tu fais tes yaourts ? … etc). Pas besoin de créer des choses finalement, il faut juste mettre en réseau, faire connaitre ses actions, ses savoir-faire…

 Brise la solitude.

Transition intérieure : changer soi-même pour changer l’extérieur.

Groupe 3 :

Discussion concernant la définition de la résilience.

Guérison intérieure.

Importance du collectif dans certains cas : ex des jardins partagés de mende : une personne prenait les décisions pour tout le monde jusqu’à que ça ne marche plus et qu’un autre système de prise de décision collective prenne la relève.

Importance du lien social. On s’encourage mutuellement.

Modestie et simplicité

Groupe 4 :

Transmission des savoirs, surtout entre les plus anciens et les plus jeunes, dans les deux sens. Car avec la mobilité, on a plus le cadre traditionnel qui permettait ces échanges.

Transition surtout énergétique : consommer moins/mieux ?

Discussion autour de la décroissance : réticence à léguer un niveau de vie moins élevé à nos enfants, qui soulève la question de quels sont nos indicateurs de bien être, du mieux, du moins bien ? Ou juste du ‘différent’ finalement.

Groupe 5

Ce qui est intéressant dans le film c’est de voir des initiatives qui existent déjà ici (conscience de consommer local, chantiers collectifs…) mais non restreintes à une certaine population comme ici.

Problème local : la voiture.

Lien social

Attention à prendre la prise de conscience comme acquis : ne faut-il pas affiner la prise de conscience pour ne pas se précipiter ?

Groupe 6

On observe que la nourriture est souvent au centre de la création de ce genre de groupe, et le lien social une conséquence, alors qu’il est en fait primordial ! C’est le lien social qui permet de conscientiser petit à petit, à travers l’exemple.

Groupe 7

Lien social : on est responsables de nous même mais aussi des autres.

Risques avec la création d’une organisation (alors que les initiatives solidaires existent déjà)

–       Attention à ne pas suivre un ‘dogme’, avec un leader qui module l’organisation en fonction de son regard à lui. Problème de hiérarchie (difficile quand on a grandi dans un schéma de ne pas le reproduire : difficile d’accepter qu’il n’y est pas de leader, de but, ou de projet déterminé).

–       Soit on est dedans, soit on y est pas : exclu.

–       Créer une énième structure alors qu’il en existe déjà.

Echanges en cercle
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Remise en question de la nécessité de créer une organisation, une structure, car exclu. Mais en même temps rôle crucial du lien social.
Question : comment faire un groupe ouvert ?
Ou alors juste un lieu pour faire tourner les infos. Existe déjà ! (cf panneau de covoiturage à Biojour)
Enjeu : faire connaitre ce qui existe déjà.

Problème du déplacement en voiture :
Cf le panneau de covoiturage qui ne marche pas : dû au fait que le covoiturage marche quand le prix du pétrole augmente trop.
Amène le concept de résilience : anticiper les chocs pour ne pas les subir (comme l’augmentation du prix du pétrole)

Le tableau de covoiturage ne suffit pas : le fait de se réunir autour d’un projet créé du lien et tout le reste, notamment ce qui relève de l’organisation, en découle. Et non dans l’autre sens.
L’intérêt du panneau c’est que si on est pas dans le projet, on peut quand même avoir accès à l’organisation. (par rapport à la question de comment créer un groupe ouvert)

Il ne faut pas créer une énième asso, « un lieu de la transition » pour créer la rencontre suffit. Il n’existe pas de lieu gratuit dans ce but.

Pas d’accord : intéressant de formaliser [un collectif] du fait qu’il y a beaucoup de monde ce soir et pas que des gens qui se connaissaient.
Exemple du vigan : le fait qu’il y ait un collectif ‘formel’, qui prenne de l’ampleur, a permis d’avoir de la mairie un abri de covoiturage.

Importance du rêve.

Pas besoin de se structurer ni d’avoir un lieu, c’est une question de nature personnelle. On est des potentiels créateurs de gratuité : on peut tous planter des fraisiers devant chez nous. Ou exemple du jeune dans le film qui fait son truc tout seul dans son quartier sans rien revendiquer.

Témoignage de la transition autour de Marvejols :
Il n’existe pas d’asso. Organisation de divers évènements comme la fête de la transition le 20 avril grâce à des asso ‘support’, membres du collectif.
D’abord on se regroupe et on organise des choses (ce qui permet aussi d’apprendre à se connaitre). On peut faire de grande chose rien qu’en se mettant à plusieurs, en partageant nos ressources ! (dans notre cas : réussite de La Fête de la Transition le 20 avril ! Car dans le collectif : une asso de construction en paille qui a organisé un concert et une conférence, un membre du patrimoine qui a fait tourner le four à pain du village, une personne/asso sur la découverte des plantes sauvages qui fait des sorties cueillette, un maraicher qui connaissait un spécialiste de la greffe etc etc…)

Ensuite vient l’étape où l’on se structure vraiment en tant que collectif, avec statut associatif si nécessaire. Etape où nous sommes, au bout de 4 mois (rapide dans notre cas car avons eu du temps à y consacrer étant en service civique).
Importance de la relation humaine et de la communication comme base de toute action collective.

Un aspect important dans le fait de formaliser une organisation (sans parler de statut juridique) :
Permet de sortir des réseaux de connaissances, de laisser sa place à tout le monde. Comme ce soir, où il y a des gens de tout âge et tout horizon. Permet d’ouvrir justement. Comme à la Fête de la transition, où certaines personnes sont venues pour apprendre à greffer leur fruitier initialement, mais sont en même temps parti en cueillette à la découverte des plantes sauvages, ont écouté la conférence sur la construction en paille, vu les stands sur les toilettes sèches, gaz de schiste etc etc… Importance d’inclure tous les publics ! Ce que permet une « structure » de transition.

Formation « Lancer et développer une initiative de transition » – 1 et 2 JUIN – Marvejols

FlyFormationTransitionLozere

L’objectif de cette formation est de mieux comprendre les enjeux d’une « transition », notamment dans la dimension collective, qui est centrale. La dynamique des territoires en transition est ainsi « à part » et novatrice. Elle nécessite méthodes de travail participatif, outils d’aide à la prise de décisions de manière collective et outils de réflexion et d’intelligence collective pour que chacun apporte sa pierre à l’édifice!

Un collectif doit effectivement pouvoir s’organiser afin que chaque individu qui le compose puisse réellement trouver sa place et ainsi nourrir la dynamique collective. Il est difficile de réussir à pérenniser une telle dynamique: le risque d’un essoufflement, d’une dislocation de groupe ou de conflits de pouvoir est grand dans la mesure où il se vérifie souvent. L’objectif est donc de se munir d’outils, ou du moins de prendre conscience de ces enjeux, et surtout de prendre concrètement un temps pour se pencher dessus…

Cette formation permet de se nourrir de réflexion et d’expériences déjà réalisées pour ne pas reproduire certaines erreurs, dans un souci d’efficacité.
Et puis tout simplement, le plaisir de se sentir réellement relié à d’autres personnes soucieuses d’agir selon des valeurs communes est source d’énergie positive, qui aide à concrétiser ses envies! Durant ces deux jours, chacun est libre de participer à ce qu’il veut ou pas. On ne sent obligé à rien et ça c’est indispensable pour se sentir à sa place.

Voilà pourquoi nous tenons à offrir cette formation, pour ceux qui sont en demande. Et bien sur, chacun ne ressent pas ce besoin !
Contactez nous pour vous inscrire ou pour plus de renseignements!

Contenu pédagogique détaillé en pdf